Atlas social de la métropole rennaise

Un territoire mosaïque

La petite enfance dans la métropole rennaise : évolution de l’offre d’accueil (2/2)

par Olivier David et Irma Poulard

planche publiée le 02 décembre 2025

Après avoir présenté les dynamiques démographiques de la petite enfance dans le territoire métropolitain, cette seconde planche porte sur l’offre de services d’accueil. Les politiques publiques dédiées à la petite enfance jouent un rôle déterminant dans la réponse aux besoins sociaux des familles, permettant non seulement de concilier vie familiale, vie professionnelle et vie sociale, mais répondant également aux enjeux de prise en charge éducative des enfants les plus jeunes. Les communes de la métropole rennaise sont engagées depuis bien longtemps dans ce domaine d’action publique, puisque les premières crèches implantées à Rennes datent du début du siècle dernier. Quelle est l’offre de services déployée sur le territoire de Rennes Métropole et comment s’articule-t-elle avec les dynamiques démographiques ?

Les contours de l’offre d’accueil des jeunes enfants

1L’accueil formel des jeunes enfants est encadré par le Code de l’action sociale et des familles (Article L214-1), définissant plusieurs modes complémentaires : les assistantes maternelles, les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE), la garde à domicile et l’école. Selon le dernier rapport de l’Observatoire national de la petite enfance (ONPE, 2024), ces différents modes d’accueil offrent 1,3 million de places aux familles (données 2022) pour la France entière. Parmi ces différents services, il convient de distinguer l’accueil individuel de l’accueil collectif. L’accueil individuel regroupe les assistantes maternelles et la garde à domicile. L’accueil collectif regroupe toutes les formes d’EAJE : crèches et micro-crèches (cf. encadré : les différents types d’EAJE).

2Pour réaliser cette planche, les données mobilisées sont celles produites par les autorités institutionnelles intervenant dans le champ de la petite enfance, principalement le Département et la Caisse d’allocations familiales (CAF) d’Ille-et-Vilaine. Toutes ces informations sont consolidées et traitées par l’Association pour la promotion de l’action et de l’animation sociale (APRAS) dans sa mission d’observatoire de la petite enfance1, au service des acteurs du territoire métropolitain

L’accueil individuel des jeunes enfants dans la métropole rennaise

3En 2023, le nombre d’assistantes maternelles déclarées dans le territoire métropolitain est de 2 193, offrant un total de 6 859 places. À l’instar des tendances nationales, leur nombre a fortement diminué sur les 10 dernières années (graphique 1A), puisqu’elles étaient 3 401 en 2013. C’est un recul de 35,5 % des effectifs en 10 ans. Cette diminution a eu un effet direct sur le nombre de places disponibles, qui est passé de 9 723 en 2013 à 6 859 en 2023. Simultanément, une assistante maternelle pouvait accueillir en moyenne 2,8 enfants en 2013 contre 3,1 en 2023. Cette hausse du nombre d’enfants autorisés, notamment dans les agréments délivrés par les services de protection maternelle et infantile, est aussi constatée sur le plan national, et permet de compenser partiellement la baisse du nombre d’assistantes maternelles.

Graphique 1A - Évolution du nombre du nombre d’assistantes maternelles et du nombre d’agréments dans la métropole rennaise de 2013 à 2023

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Graphique 1B - Évolution du ratio entre le nombre d’agréments d’assistantes maternelles et le nombre d’enfants de moins de 3 ans dans la métropole rennaise de 2013 à 2022

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Sources : Conseil départemental Ille-et-Vilaine, APRAS

4La baisse importante du nombre de professionnelles en 10 ans a eu pour conséquence une détérioration du ratio entre le nombre d’agréments et le nombre d’enfants de moins de 3 ans, qui a lui aussi reculé, passant de 0,67 place pour un enfant de moins de 3 ans en 2013 à 0,51 en 2022 (graphique 1B). Ce processus conduit à une contraction du poids relatif des assistantes maternelles dans la réponse aux besoins des familles. Ce secteur professionnel traverse en effet d’importantes difficultés de recrutement, soumis à un vieillissement de la pyramide des âges des assistantes maternelles en activité et de nombreux départs à la retraite. C’est de surcroît un métier assez faiblement valorisé et peu attractif, face au risque d’isolement des professionnelles, aux contraintes physiques inhérentes à l’activité et souffrant d’un manque de reconnaissance (ONAPE, 2024).

5La distribution spatiale des places chez les assistantes maternelles révèle à son tour une forte polarisation sur la ville-centre et les couronnes périurbaines. Avec 2 009 places en 2023, Rennes concentre 29,2 % du potentiel d’accueil. Les 9 communes de la première couronne offrent 1 481 places supplémentaires, soient 21,6 % du total. Toutefois, à la différence des effectifs démographiques, la distribution des places en assistantes maternelles est plus homogène sur le reste du territoire métropolitain. La diminution de la capacité d’accueil sur les communes périphériques est visible, notamment sur les communes de Bécherel, Miniac-sous-Bécherel, St-Sulpice-la-Forêt, Langan et Clayes.

6En effet, l’offre de places chez les assistantes maternelles est parfois la seule réponse apportée aux familles dans certaines communes, représentant donc une pièce maîtresse du dispositif d’accueil. Le ratio entre le nombre de places et le nombre d’enfants de moins de 3 ans le traduit très clairement. Lorsque sa valeur est égale à 1, c’est qu’il y a autant de places que d’enfants de moins de 3 ans. La carte 3A montre bien que ce ratio est plus faible à Rennes (0,3) et pour quelques communes de la première couronne (St-Grégoire, Vezin-le Coquet, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Chartres-de-Bretagne). Ce ratio augmente progressivement dans les deuxième et troisième couronnes. Les valeurs les plus élevées concernent des communes majoritairement situées en périphérie du territoire métropolitain (Bécherel, Le Verger, Chevaigné, Gévezé et Pont-Péan). L’accueil individuel chez les assistantes maternelles joue donc un rôle primordial dans la réponse aux besoins des familles, offrant l’essentiel des places d’accueil dans beaucoup de communes, ce qui, dans un contexte de diminution des effectifs de professionnelles, peut créer une forme de tension au plan local.

7À Rennes (carte 1B), il existe également des inégalités infra-communales. Le nombre de places est le plus élevé sur les quartiers Francisco-Ferrer/Landry/Poterie, Cleunay/Arsenal/Redon, Blosne et Villejean/Beauregard, totalisant 44 % des places disponibles de la commune. Les quartiers centraux et péricentraux, ainsi que Bourg-l’Évêque/La Touche/Moulin-du-Comte, Maurepas/La Bellangerais et Bréquigny ont un nombre de places nettement moins important. Le ratio entre le nombre de places et le nombre d’enfants de moins de 3 ans est toutefois compris entre 0,23 et 0,46, ce qui révèle une tension plus forte à Rennes que sur le reste du territoire métropolitain. Elle est la plus forte sur les quartiers Maurepas-La Bellangerais, Thabor/St-Hélier et Sud-Gare, et dans une moindre mesure à Villejean-Beauregard, Bréquigny et Blosne. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer. Le nombre d’assistantes maternelles est en effet très faible sur le secteur Thabor/St-Hélier et la tension se reporte sur les équipements collectifs. Les secteurs Mounier et Brno, dans le quartier Maurepas-La Bellangerais, affichent des ratios proches de 0, et se distinguent par une faible présence des assistantes maternelles ainsi qu’un nombre d’enfants de moins de 3 ans élevé. En revanche, la tension sur les EAJE est moins élevée que sur les autres quartiers. Tout cela reste à nuancer, car les familles peuvent aussi recourir à des assistantes maternelles situées dans un autre quartier que celui de leur lieu de résidence. Quoi qu’il en soit, à l’échelle de la métropole, Rennes est la commune où le ratio affiche la valeur la plus faible (0,30) et où la tension sur l’accueil individuel demeure la plus élevée.

Carte 1A - Nombre de places chez les assistantes maternelles et ratio entre le nombre de places et le nombre d’enfants de moins de 3 ans dans les communes de la métropole rennaise au 31 décembre 2023

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Carte 1B - Nombre de places chez les assistantes maternelles et ratio entre le nombre de places et le nombre d’enfants de moins de 3 ans à Rennes au 31 décembre 2022

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Sources : Conseil départemental Ille-et-Vilaine, APRAS, CAF

L’accueil collectif des jeunes enfants dans la métropole rennaise

8Les données statistiques mobilisées ne concernent que les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) présents sur le territoire métropolitain, occultant les effectifs scolarisés. Pour simplifier l’analyse, les places en accueil régulier et en accueil occasionnel sont globalisées. Il convient néanmoins de préciser que l’accueil régulier représente 92,7 % de la capacité d’accueil totale.

Encadré : Les établissements d'accueil du jeune enfant

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Source : Étoile Rennes Métropole - CC BY-NC-ND 4.0

9L’ensemble des EAJE de la métropole offrent 4 214 places d’accueil en 2023, dont 52,7 % dans la seule commune de Rennes. Le graphique 2 montre une évolution positive entre 2013 et 2023, avec une augmentation de 38,6 % du nombre total de places. Cette dynamique traduit une politique volontariste des communes de la métropole rennaise pour répondre aux besoins d’accueil des familles. Le développement des établissements concerne la majorité des communes du territoire, puisque seules 9 communes sur 43 en sont dépourvues. Cet effort s’est traduit par un renforcement de l’accueil collectif depuis 2013. Le nombre total de places en établissement représentait 24 % de l’offre d’accueil (total des places en EAJE et chez les assistantes maternelles) en 2013 contre 38 % en 2023. L’évolution du ratio suit logiquement la même tendance, même si la pression demeure élevée dans l’ensemble, avec 0,3 place pour un enfant.

Graphique 2 - Évolution du ratio entre le nombre de places en EAJE et le nombre d’enfants de moins de 3 ans dans la métropole rennaise de 2013 à 2023

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Sources : Conseil départemental Ille-et-Vilaine, APRAS, CAF

10La répartition géographique des places d’accueil (carte 2A) révèle, une fois de plus, la forte polarisation rennaise et le degré de concentration évoqué précédemment. Plusieurs communes périurbaines se distinguent également par un nombre élevé de places : Cesson-Sévigné (323 places), St-Grégoire (199), St-Jacques-de-la-Lande (171) et Bruz (146). Le nombre de places en accueil collectif dépend du nombre d’EAJE présents sur la commune ainsi que du type d’établissement proposé, en fonction des besoins exprimés dans les territoires. De ce point de vue, la diversité est plus forte à Rennes et dans les communes périurbaines de la première et de la deuxième couronne, alors qu’en s’éloignant vers la périphérie, l’offre est plus limitée et parfois réduite à un seul établissement. Le développement de l’offre privée, beaucoup plus soutenu dans certaines communes de la première couronne rennaise, concourt à de telles différences. Les communes sans EAJE sont plutôt situées en périphérie du territoire métropolitain. Cette réalité s’explique par la capacité budgétaire des communes, les petites communes étant souvent très contraintes dans leur possibilité d’investissement mais aussi dans leur budget de fonctionnement, même si certaines imaginent des formes de mutualisation pour porter à plusieurs le déploiement de structures d’accueil collectives. Malgré les dispositifs d’accompagnement proposés par la CAF et le Département, les capacités financières limitées des plus petites communes freinent les créations d’établissements.

11De ce fait, le ratio entre le nombre de places et le nombre de jeunes enfants, même s’il reste inférieur à 1, est globalement plus élevé à Rennes et dans les communes offrant un nombre important de places. Il diminue progressivement avec le nombre de places offertes, ce qui est plus fréquent sur les communes périphériques (Cintré, Romillé, Orgères, Bourgbarré, St-Armel, Nouvoitou, Thorigné-Fouillard et Chevaigné).

12La situation rennaise dégage aussi quelques disparités à l’échelle des quartiers2. Les quartiers Villejean/Beauregard, Blosne, Bourg-l’Évêque/La Touche/Moulin-du-Comte et Maurepas/La Bellangerais sont ceux qui affichent le plus de places. Ils devancent légèrement les quartiers Centre et Thabor/St-Hélier. Ensemble, ils représentent 69 % de la capacité d’accueil offerte sur la commune de Rennes.

Carte 2A - Nombre de places d’accueil dans les EAJE dans les communes de la métropole rennaise au 31 décembre 2023

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Carte 2B - Accueil individuel et collectif dans les communes de la métropole rennaise en 2023

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Sources : CAF, APRAS

13La carte 2B représente le poids relatif de l’accueil individuel et de l’accueil collectif dans chacune des communes de la métropole rennaise. Le nombre total de places additionne ainsi les places agréées chez les assistantes maternelles et celles déclarées dans les EAJE. Il convient d’apporter quelques précautions méthodologiques à ce cumul. En ce qui concerne l’accueil individuel, le chiffre est surestimé par rapport à la réalité car il correspond à la capacité théorique de l’agrément. Pour l’accueil collectif, le nombre de places est au contraire sous-estimé car plusieurs enfants (sur une occupation à temps partiel) peuvent être accueillis sur une même place. Néanmoins, le poids relatif des deux modalités d’accueil présente de réelles disparités. La part de l’accueil individuel est largement majoritaire dans les communes périphériques de la métropole, notamment celles qui sont les moins peuplées, telles que Bécherel, Miniac-sous-Bécherel, la Chapelle-Chaussée, Langan, Parthenay-de-Bretagne, Clayes, La Chapelle-Thouarault, Le Verger, St-Sulpice-la-Forêt, Brécé et Chavagne, où elle dépasse 90 %. Plusieurs communes de la troisième couronne périurbaine sont dans une situation quasi identique même si la part de l’accueil collectif y est légèrement plus élevée (de Laillé à Nouvoitou au sud, de Cintré à Gévezé et Romillé au nord-ouest, de Chevaigné à Acigné au nord-est). En revanche, la part de l’accueil collectif est beaucoup plus élevée en première et deuxième couronnes, et devient majoritaire à Rennes, Cesson et St-Grégoire. Ces contrastes rejoignent les tendances observées à l’échelle nationale, l’accueil collectif étant beaucoup plus développé dans les grandes villes et leurs couronnes périurbaines, alors que l’accueil individuel est très fréquemment majoritaire dans les communes rurales.

14Pour conclure, l’offre de services présente d’importantes disparités à l’échelle métropolitaine, avec une forte polarisation des places à Rennes et dans les communes des premières couronnes périurbaines, tandis que les espaces les plus périphériques disposent d’une offre globalement plus ténue. Cette logique est particulièrement forte en ce qui concerne l’accueil collectif, alors que la distribution des places en accueil individuel est plus homogène, avec un niveau de concentration plus faible dans les communes du cœur de la métropole. La diminution du nombre de places chez les assistantes maternelles est partiellement compensée par un développement soutenu des EAJE, mais la pression sur les structures d’accueil reste importante lorsque l’on calcule les ratios entre le nombre de places et le nombre d’enfants âgés de moins de 3 ans.

Notes

1 Les membres de l’Observatoire de la Petite Enfance sont L’Étoile, la Ville de Rennes, La Caisse d’Allocations Familiales d’Ille-et-Vilaine, le Département d’Ille-et-Vilaine, l’ARCS, l’ASFAD, Parenbouge, l’APRAS.

2 Le ratio entre le nombre de places et le nombre d’enfants de moins de 3 ans n’a pas été calculé, car l’indicateur est beaucoup moins pertinent en ville, la structure d’accueil choisie par les parents n’étant pas forcément implantée à proximité du lieu de résidence.

Pour citer ce document

Olivier David et Irma Poulard, 2025 : « La petite enfance dans la métropole rennaise : évolution de l’offre d’accueil (2/2) », in B. Bisson, B. Mericskay, O. David, A. Lepetit & V. Deborde Atlas social de la métropole rennaise [En ligne], eISSN : 2999-2923, mis à jour le : 02/12/2025, URL : https://atlas-social-de-rennes.fr:443/index.php?id=1574, DOI : https://doi.org/10.48649/asdr.1574.

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doi 10.48649/asdr.1567

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Carte : O. David, A. Lepetit, P. Bourcier.

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Bibliographie

David Olivier, 1999, L’accueil de la petite enfance. Services et aménagement du territoire, Presses Universitaires de Rennes, 244 p.

Damon Julien, 2024, Les batailles de la natalité. « Quel réarmement démographique » ?, Éditions de l’Aube, 168 p.

ONAPE, 2024, L’accueil des jeunes enfants, 68 p. – En ligne : https://www.caf.fr/professionnels/etudes-et-international/observatoire-national-de-la-petite-enfance-onape

Site Open date de la Caisse nationale des allocations familiales – En ligne : https://data.caf.fr/pages/accueil-ods/

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Irma Poulard

Responsable du pôle observation à l'APRAS (Association pour la Promotion de l’Action et de l’Animation Sociale)

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Résumé

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